Une belle découverte
Je ne connaissais pas Peter May.
Mais voici, le manque est comblé.
Je viens de terminer "L'île des chasseurs d'oiseaux" (ed. Rouergue noir)
et le roman qui lui fait suite : "L'homme de Lewis".
Une découverte, un grand bonheur. Nous sommes en Ecosse dans l'archipel des Hébrides,
flottille rocheuse et sauvage à l'extrême nord-ouest de l'Europe.
La nature est un des personnages principaux. Violente et envoûtante.
Les habitants de ses îles survivent là, bon gré mal gré, avec l'envie de fuir
mais succombant au désir d'en être, et d'en être encore.
La mort est là elle aussi, tragique, forcément, des énigmes insidieuses
et persistantes comme la pluie, on croit qu'on n'en verra jamais la fin.
On s'abandonne avec délices au savoir faire de l'auteur qui nous inocule sa fascination
pour ce monde insulaire.