La suite des (grands) petits bonheurs de lecture.
"Les larmes des anges" de Jon Kalman Stefanson (Gallimard).
C'est une suite de "Entre ciel et terre" mais on peut très bien le lire indépendamment du précédent. On retrouve le personnage du "gamin", l'Islande, un univers au delà, une histoire qui y mène.
"L'art français de la guerre" de Alexis Jenni (Gallimard). A eu le prix Goncourt. Cette histoire est captivante, non sans un petit air décalé avec sa chronique des temps anciens et tragiques de la décolonisation, elle pénètre sur le territoire de la réflexion sur certaines aversions d'aujourd'hui qui minent notre société. Un passé douloureux regardé bien en face comme un miroir qui ne trouve pas l'Histoire si belle.
"Le chinois" d'Henning Mankel (Seuil). Se lit très bien, on est vite pris par l'histoire qui ne nous lâche pas. A son habitude, Mankel ne fait aucune concession, et c'est bien.
"Le rêve du Celte" de Mario Vargas Llosa. (Gallimard). Décidément la colonisation ne nous lâche pas. Quelques vérités sont bonnes à rappeler, même si elles sont décapantes... à l'extrême ; c'est de l'acide. Et cet homme, Roger Casement, (surnommé plus tard "le Celte"), un juste, un juste jusqu'à la folie...