Comptine
Valse des comptines,
au journal de l'infime, passe, passe
la queue du chat,
danse le petit rat,
rien n'est dit
dans le silence de ses pas,
passe, passe, passera.
Daniel Diot : écriture, peinture, lecture
Nous voici en hiver,
les nuages passent au vert et au gris,
l'automne est enfui.
Nous avons mangé
de l'ébloui à la pluie.
Parfois le ciel
lance des ailes
aux lèvres arondies,
claires et irisées,
d'Eves enjardinées.
Les lunes
et les landes
ondent l'azur
où pénètrent
les nefs vermeilles,
premières offres
du crépuscule.